mardi 29 avril 2008

Textes 28/04

J'ai une petite histoire qui me fourmille dans le crâne depuis un moment. En réalité j'en ai plusieurs mais hier j'ai trouvé un lien entre certaines ce qui m'a donné envie de reprendre 2 anciens textes pour les mêler. Biensur je n'ai pas toute la journée disponible. Je n'ai donc écrit que le début. Mais la suite cherche à sortir et les jours fériés approchent.
Petit aperçu de ce que j'ai écrit hier


Il était une fois. Toutes les belles histoires commencent comme ça. Des histoires qui parlent de princesses qui vivent dans un château magnifique, qui rencontrent des princes charmants et qui vivent toujours heureuses à la fin.
Moi je n’ai rien d’une princesse. Je n’ai pas la chance de vivre dans un endroit luxueux et je ne suis pas tombée sur des princes très charmants. Alors si je devais vous raconter mon histoire, je dirais qu’il n’était pas une fois dans une ville française mais une fois qui aurait pu ne pas être dans n’importe quelle partie du monde, une jeune femme qui n’avait pas vraiment d’âge.
Il n’était pas une fois Anita vivant perdue au milieu de milliers d’autres âmes, certainement perdues également. Anita trouvait que ce monde n’avait rien de très féerique, rien de ces contes que sa mère lui lisait avant de dormir. Comme quoi on a commencé à lui mentir dès son plus jeune âge. Un jour, afin de fuir la neige qui tombait et commençait à la tremper, elle se réfugia dans une galerie d’art où avait l’air de se tenir un vernissage, et où elle n’avait visiblement pas sa place au milieu des convives.
En voyant le regard choqué de ces « gens de la haute » qui n’éprouvaient aucune considération pour cette jeune femme, qui n’était nullement habillée pour l’occasion, qui dégoulinait sur le parquet et qui en plus sauter sur les petits fours, elle décida de céder à l’insistance générale et à se faire plus discrète.
Il est vrai qu’elle portait un vieux jean assez délavé, qu’elle n’avait pas enlevé son bonnet bien qu’il fut mouillé et qu’il lui couvrait tout le crâne ne laissant dépasser que quelques mèches brunes, et qu’elle faisait assez tache dans le paysage.
Elle se mit à louvoyer dans la galerie, faisant semblant d’admirer quelques tableau afin de justifier sa présence. Alors qu’elle était arrêtée devant une toile depuis un moment, un homme s’approcha d’elle.
Il avait une dizaine d’année de plus, il portait un costume mais pas de cravate. Lui non plus n’avait pas l’air d’avoir sa place au milieu de tous ces gens.
_ Qu’en dites vous ?? dit-il.
Après un faux instant de réflexion, Anita répondit :
_ Je dirais passablement moche. Et vous ??
_ Je n’aime pas non plus.
_ Ah non ?? Pour quelle raison ??
_ Les couleurs sont fades, les mouvements n’existent pas, Les détails sont trop appuyés… Mon avis serait que lorsqu’un artiste est passionné, il peut peindre des centaines et des centaines de tableau avant d’arriver à créer une œuvre émouvante de beauté. S’il a les bonnes relations, cela peut lui faire très vite un nom. Une fois cela accompli, peu importe s’il expose des toiles qu’il n’aime pas. Tout ces gens trop friqués vont vouloir tout acheter pour se faire mousser devant leurs amis mondains et dire qu’ils vous adorent juste pour ne pas passer pour quelqu’un qui n’a pas de goût.
_ Oui c’est bien ce que je disais c’est moche.
Il sourit
_ Puis-je savoir ce qui vous a amenée ici Mademoiselle ??
_ Il neige et je cherchais un endroit où me mettre à l’abri en attendant une accalmie. En plus, elle chuchote, les petits fours sont gratuits. Et vous on vous a trainé ici ??
_ En quelque sorte oui vous voyez l’homme en blanc au fond de la pièce ??
Anita se retourne et aperçois un homme en costume blanc, avec une cravate rouge, une barbe noir et chauve.
_ C’est mon meilleur ami. C’est lui qui tient cette galerie. Il vend tous les tableaux qui sont exposés ici.
_ Et vous êtes ici parce qu’il vous a invité ??
_ Pas vraiment si je n’étais qu’invité je ne serais pas venu, je ne supporte pas ces gens. Mais Antoine, mon ami, pense que si l’artiste vient parler aux clients, les tableaux se vendront mieux.
Elle comprend alors qu’elle est face au peintre.
_ Ce sont vos toiles ?? Oh je suis désolée je ne voulais pas dire ça, je…
_ Ne vous inquiétez pas je vous l’ai dit, moi non plus je ne les aime pas. D’ailleurs je ne vends que les tableaux que je n’aime pas. En vous voyant je me suis doutée que vous n’étiez pas là pour faire de beaux compliments à l’artiste. Je savais que vous donneriez votre véritable avis et je vous en remercie. Ca me change. Vous avez répondu sans réfléchir.
_ Vous allez me vexer.
_ Non, non, vous avez donnez votre premier avis instinctivement, en toute sincérité.
Anita est quelque peu gênée et sent les regards des autres convives se faire insistant.
_ Je crois que notre discussion fait des jaloux et mon ami me fait signe. Vous m’excuserez je vais devoir être condescendant avec ces ploucs pour les prochaines heures. Si on vous le demande, dites que vous êtes mon invité.
_ Je vous remercie.
_ Mais c’est moi qui vous remercie. Votre présence m’a apporté une bouffée d’oxygène ce soir. J’aurai plus de facilité à supporter leur mensonge et leur égocentrisme. Je suis heureux d’avoir fait votre connaissance. A bientôt peut-être.

Il s’éloigne. Autour d’Anita, les regards se dissipent peu à peu. En regardant à travers la baie vitrée, elle remarque que dehors, la neige tombe au ralenti. Elle se décide à partir. Avant de passer la porte, elle se tourne vers un comptoir et demande :
_ Excusez moi. Vous travaillez ici ??
_Oui Mademoiselle, répond le jeune homme.
_ Quel est le nom du peintre qui expose ??
_ Il s’agit de Monsieur François Duquet Mademoiselle.
_ Je vous remercie.
Elle s’éloigne et en arrivant près de la statue se trouvant au centre d’une place à proximité de la galerie, elle est rattrapée par l’employé de la galerie.
_ Excusez moi. Mademoiselle ! Mademoiselle ! Monsieur Duquet m’a demandé de vous donner ce parapluie et m’a chargé de vous dire qu’il aimerait vous revoir si cela était possible.
Il lui tend le parapluie.
_ Dois-je lui donner une réponse ??
_ Dites-lui… que j’y réfléchirai.
Elle se retourne et s’éloigne.


Qu'en dites vous?? Bien pas bien ce n'est qu'un début alors ne me dites pas "c'est nul il n'y a pas d'intrigue" ou encore "il se passe rien où est l'interêt??" Une bonne partie du développement se trouve dans ma caboche. Il me faut juste du temps.

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