Héhé moi j'adore cette hausse. Oui je n'utilise pas de voiture et ma facture d'essence reste la même à 0€ par mois même avec la hausse actuelle.
mardi 3 juin 2008
Agriculteurs en colère
Héhé moi j'adore cette hausse. Oui je n'utilise pas de voiture et ma facture d'essence reste la même à 0€ par mois même avec la hausse actuelle.
Pacific Metz Blue
Aujourd'hui, je suis à Metz (boulot oblige). Aujourd'hui, les agriculteurs manifestent (prix du carburant oblige). Alors comme lors de toute manifestation, la police est présente pour organiser le traffic. Non contente d'ouvrir et de fermer le cortège (les policiers je vous le rappelle sont les plus engagés des citoyens ils sont présents à absolument toutes les manifs) certains d'entre eux s'occupent d'être sur la route et de dire aux gens dans leur voiture "non vous pouvez pas passer, il y a une manif".
Café et cocaïne
mardi 27 mai 2008
5 fruits par jour
Bonne fête maman
Eh oui c'est bien pratique de ne jamais regarder la télé ça maintien votre cerveau en meilleur santé mais il y a des trucs comme ça qu'il vaudrait mieux savoir si vous ne voulez pas passer pour un fils indigne mais à côté desquels vous passez.
Pourtant apparemment sur toutes les publicités c'était écrit. Ben oui mais je fais jamais attention aux pubs.
Résultat: pas de cadeau pour la fête des mères mais c'est pas grave le souhaiter c'est déjà bien. Et pour moi penser au fait que c'est un jour particulier c'est déjà un effort. Après tout j'ai bien oublié l'anniversaire de ma soeur.
Mais que voulez vous quand on ne rythme pas sa vie de la même manière que les autres, le temps est relatif.
En attendant je vais noter les dates importantes des prochains mois que ce genre de problèmes ne m'arrive plus.
lundi 26 mai 2008
Notre besoin de consolation est impossible à rassasier
Rien d'exceptionnel me direz vous. Oui mais en nous rendant là bas, la discussion était du genre "ouah ça serait trop fort si ils jouaient notre besoin de consolation elle est trop fantastique cette chanson" et les réponses étaient du genre "attend elle dure 20 minutes si ils la jouent pendant un festivel, ça leur prend 1/3 de leur passage pour une seule chanson"
Nous étions donc assez sceptique jusqu'au moment où Christophe Olivier sur scène sort un petit livre avec une couverture marron. Coup d'oeil rapide vers tout le monde, on a tous le smile de savoir qu'il sont suffisemment allumés pour la chanter et on est plutot satisfait du choix de la playlist.
Pourquoi ça?? Parce que "notre besoin de consolation est impossible à rassasier" est un texte splendide écrit par Stig Dagerman en 1952 et malgré l'âge de ce texte, il n'a pas pris une ride et pourrait à lui seul définir de profondes sources de l'état actuelle de la société et de son manque d'humanité.
Car il est bien vrai que l'homme cherche une consolation envers et contre tout. Mais lisez plutôt
Edit: version écoutable des Têtes Raides ici
Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux. Je n’ai reçu en héritage ni dieu, ni point fixe sur la terre d’où je puisse attirer l’attention d’un dieu : on ne m’a pas non plus légué la fureur bien déguisée du sceptique, les ruses de Sioux du rationaliste ou la candeur ardente de l’athée. Je n’ose donc jeter la pierre ni à celle qui croit en des choses qui ne m’inspirent que le doute, ni à celui qui cultive son doute comme si celui-ci n’était pas, lui aussi, entouré de ténèbres. Cette pierre m’atteindrait moi-même car je suis bien certain d’une chose : le besoin de consolation que connaît l’être humain est impossible à rassasier.
En ce qui me concerne, je traque la consolation comme le chasseur traque le gibier. Partout où je crois l’apercevoir dans la forêt, je tire. Souvent je n’atteins que le vide mais, une fois de temps en temps, une proie tombe à mes pieds. Et, comme je sais que la consolation ne dure que le temps d’un souffle de vent dans la cime d’un arbre, je me dépêche de m’emparer de ma victime.
Qu’ai-je alors entre mes bras ?
Puisque je suis solitaire : une femme aimée ou un compagnon de voyage malheureux. Puisque je suis poète : un arc de mots que je ressens de la joie et de l’effroi à bander. Puisque je suis prisonnier : un aperçu soudain de la liberté. Puisque je suis menacé par la mort : un animal vivant et bien chaud, un cœur qui bat de façon sarcastique. Puisque je suis menacé par la mer : un récif de granit bien dur.
Mais il y a aussi des consolations qui viennent à moi sans y être conviées et qui remplissent ma chambre de chuchotements odieux : Je suis ton plaisir – aime-les tous ! Je suis ton talent – fais-en aussi mauvais usage que de toi-même ! Je suis ton désir de jouissance – seuls vivent les gourmets ! Je suis ta solitude – méprise les hommes ! Je suis ton aspiration à la mort – alors tranche !
Le fil du rasoir est bien étroit. Je vois ma vie menacée par deux périls : par les bouches avides de la gourmandise, de l’autre par l’amertume de l’avarice qui se nourrit d’elle-même. Mais je tiens à refuser de choisir entre l’orgie et l’ascèse, même si je dois pour cela subir le supplice du gril de mes désirs. Pour moi, il ne suffit pas de savoir que, puisque nous ne sommes pas libres de nos actes, tout est excusable. Ce que je cherche, ce n’est pas une excuse à ma vie mais exactement le contraire d’une excuse : le pardon. L’idée me vient finalement que toute consolation ne prenant pas en compte ma liberté est trompeuse, qu’elle n’est que l’image réfléchie de mon désespoir. En effet, lorsque mon désespoir me dit : Perds confiance, car chaque jour n’est qu’une trêve entre deux nuits, la fausse consolation me crie : Espère, car chaque nuit n’est qu’une trêve entre deux jours.
Mais l’humanité n’a que faire d’une consolation en forme de mot d’esprit : elle a besoin d’une consolation qui illumine. Et celui qui souhaite devenir mauvais, c’est-à-dire devenir un homme qui agisse comme si toutes les actions étaient défendables, doit au moins avoir la bonté de le remarquer lorsqu’il y parvient.
Personne ne peut énumérer tous les cas où la consolation est une nécessité. Personne ne sait quand tombera le crépuscule et la vie n’est pas un problème qui puisse être résolu en divisant la lumière par l’obscurité et les jours par les nuits, c’est un voyage imprévisible entre des lieux qui n’existent pas. Je peux, par exemple, marcher sur le rivage et ressentir tout à coup le défi effroyable que l’éternité lance à mon existence dans le mouvement perpétuel de la mer et dans la fuite perpétuelle du vent. Que devient alors le temps, si ce n’est une consolation pour le fait que rien de ce qui est humain ne dure – et quelle misérable consolation, qui n’enrichit que les Suisses !
Je peux rester assis devant un feu dans la pièce la moins exposée de toutes au danger et sentir soudain la mort me cerner. Elle se trouve dans le feu, dans tous les objets pointus qui m’entourent, dans le poids du toit et dans la masse des murs, elle se trouve dans l’eau, dans la neige, dans la chaleur et dans mon sang. Que devient alors le sentiment humain de sécurité si ce n’est une consolation pour le fait que la mort est ce qu’il y a de plus proche de la vie – et quelle misérable consolation, qui ne fait que nous rappeler ce qu’elle veut nous faire oublier !
Je peux remplir toutes mes pages blanches avec les plus belles combinaisons de mots que puisse imaginer mon cerveau. Etant donné que je cherche à m’assurer que ma vie n’est pas absurde et que je ne suis pas seul sur la terre, je rassemble tous ces mots en un livre et je l’offre au monde. En retour, celui-ci me donne la richesse, la gloire et le silence. Mais que puis-je bien faire de cet argent et quel plaisir puis-je prendre à contribuer au progrès de la littérature – je ne désire que ce que je n’aurai pas : confirmation de ce que mes mots ont touché le cœur du monde. Que devient alors mon talent si ce n’est une consolation pour le fait que je suis seul – mais quelle épouvantable consolation, qui me fait simplement ressentir ma solitude cinq fois plus fort !
Je peux voir la liberté incarnée dans un animal qui traverse rapidement une clairière et entendre une voix qui chuchote : Vis simplement, prends ce que tu désires et n’aie pas peur des lois ! Mais qu’est-ce que ce bon conseil si ce n’est une consolation pour le fait que la liberté n’existe pas – et quelle impitoyable consolation pour celui qui s’avise que l’être humain doit mettre des millions d’années à devenir un lézard !
Pour finir, je peux m’apercevoir que cette terre est une fosse commune dans laquelle le roi Salomon, Ophélie et Himmler reposent côte à côte. Je peux en conclure que le bourreau et la malheureuse jouissent de la même mort que le sage, et que la mort peut nous faire l’effet d’une consolation pour une vie manquée. Mais quelle atroce consolation pour celui qui voudrait voir dans la vie une consolation pour la mort !
Je ne possède pas de philosophie dans laquelle je puisse me mouvoir comme le poisson dans l’eau ou l’oiseau dans le ciel. Tout ce que je possède est un duel, et ce duel se livre à chaque minute de ma vie entre les fausses consolations, qui ne font qu’accroître mon impuissance et rendre plus profond mon désespoir, et les vraies, qui me mènent vers une libération temporaire. Je devrais peut-être dire : la vraie car, à la vérité, il n’existe pour moi qu’une seule consolation qui soit réelle, celle qui me dit que je suis un homme libre, un individu inviolable, un être souverain à l’intérieur de ses limites.
Mais la liberté commence par l’esclavage et la souveraineté par la dépendance. Le signe le plus certain de ma servitude est ma peur de vivre. Le signe définitif de ma liberté est le fait que ma peur laisse la place à la joie tranquille de l’indépendance. On dirait que j’ai besoin de la dépendance pour pouvoir finalement connaître la consolation d’être un homme libre, et c’est certainement vrai. A la lumière de mes actes, je m’aperçois que toute ma vie semble n’avoir eu pour but que de faire mon propre malheur. Ce qui devrait m’apporter la liberté m’apporte l’esclavage et les pierres en guise de pain.
Les autres hommes ont d’autres maîtres. En ce qui me concerne, mon talent me rend esclave au point de pas oser l’employer, de peur de l’avoir perdu. De plus, je suis tellement esclave de mon nom que j’ose à peine écrire une ligne, de peur de lui nuire. Et, lorsque la dépression arrive finalement, je suis aussi son esclave. Mon plus grand désir est de la retenir, mon plus grand plaisir est de sentir que tout ce que je valais résidait dans ce que je crois avoir perdu : la capacité de créer de la beauté à partir de mon désespoir, de mon dégoût et de mes faiblesses. Avec une joie amère, je désire voir mes maisons tomber en ruine et me voir moi-même enseveli sous la neige de l’oubli. Mais la dépression est une poupée russe et, dans la dernière poupée, se trouvent un couteau, une lame de rasoir, un poison, une eau profonde et un saut dans un grand trou. Je finis par devenir l’esclave de tous ces instruments de mort. Ils me suivent comme des chiens, à moins que le chien, ce ne soit moi. Et il me semble comprendre que le suicide est la seule preuve de la liberté humaine.
Mais, venant d’une direction que je ne soupçonne pas encore, voici que s’approche le miracle de la libération. Cela peut se produire sur le rivage, et la même éternité qui, tout à l’heure, suscitait mon effroi est maintenant le témoin de mon accession à la liberté. En quoi consiste donc ce miracle ? Tout simplement dans la découverte soudaine que personne, aucune puissance, aucun être humain, n’a le droit d’énoncer envers moi des exigences telles que mon désir de vivre vienne à s’étioler. Car si ce désir n’existe pas, qu’est-ce qui peut alors exister ?
Puisque je suis au bord de la mer, je peux apprendre de la mer. Personne n’a le droit d’exiger de la mer qu’elle porte tous les bateaux, ou du vent qu’il gonfle perpétuellement toutes les voiles. De même, personne n’a le droit d’exiger de moi que ma vie consiste à être prisonnier de certaines fonctions. Pour moi, ce n’est pas le devoir avant tout mais : la vie avant tout. Tout comme les autres hommes, je dois avoir droit à des moments où je puisse faire un pas de côté et sentir que je ne suis pas seulement une partie de cette masse que l’on appelle la population du globe, mais aussi une unité autonome.
Ce n’est qu’en un tel instant que je peux être libre vis-à-vis de tous les faits de la vie qui, auparavant, ont causé mon désespoir. Je peux reconnaître que la mer et le vent ne manqueront pas de me survivre et que l’éternité se soucie peu de moi. Mais qui me demande de me soucier de l’éternité ? Ma vie n’est courte que si je la place sur le billot du temps. Les possibilités de ma vie ne sont limitées que si je compte le nombre de mots ou le nombre de livres auxquels j’aurai le temps de donner le jour avant de mourir. Mais qui me demande de compter ? Le temps n’est pas l’étalon qui convient à la vie. Au fond, le temps est un instrument de mesure sans valeur car il n’atteint que les ouvrages avancés de ma vie.
Mais tout ce qui m’arrive d’important et tout ce qui donne à ma vie son merveilleux contenu : la rencontre avec un être aimé, une caresse sur la peau, une aide au moment critique, le spectacle du clair de lune, une promenade en mer à la voile, la joie que l’on donne à un enfant, le frisson devant la beauté, tout cela se déroule totalement en dehors du temps. Car peu importe que je rencontre la beauté l’espace d’une seconde ou l’espace de cent ans. Non seulement la félicité se situe en marge du temps mais elle nie toute relation entre celui-ci et la vie.
Je soulève donc de mes épaules le fardeau du temps et, par la même occasion, celui des performances que l’on exige de moi. Ma vie n’est pas quelque chose que l’on doive mesurer. Ni le saut du cabri ni le lever du soleil ne sont des performances. Une vie humaine n’est pas non plus une performance, mais quelque chose qui grandit et cherche à atteindre la perfection. Et ce qui est parfait n’accomplit pas de performance : ce qui est parfait œuvre en état de repos. Il est absurde de prétendre que la mer soit faite pour porter des armadas et des dauphins. Certes, elle le fait – mais en conservant sa liberté. Il est également absurde de prétendre que l’homme soit fait pour autre chose que pour vivre. Certes, il approvisionne des machines et il écrit des livres, mais il pourrait tout aussi bien faire autre chose. L’important est qu’il fasse ce qu’il fait en toute liberté et en pleine conscience de ce que, comme tout autre détail de la création, il est une fin en soi. Il repose en lui-même comme une pierre sur le sable.
Je peux même m’affranchir du pouvoir de la mort. Il est vrai que je ne peux me libérer de l’idée que la mort marche sur mes talons et encore moins nier sa réalité. Mais je peux réduire à néant la menace qu’elle constitue en me dispensant d’accrocher ma vie à des points d’appui aussi précaires que le temps et la gloire.
Par contre, il n’est pas en mon pouvoir de rester perpétuellement tourné vers la mer et de comparer sa liberté avec la mienne. Le moment arrivera où je devrai me retourner vers la terre et faire face aux organisateurs de l’oppression dont je suis victime. Ce que je serai alors contraint de reconnaître, c’est que l’homme a donné à sa vie des formes qui, au moins en apparence, sont plus fortes que lui. Même avec ma liberté toute récente je ne puis les briser, je ne puis que soupirer sous leur poids. Par contre, parmi les exigences qui pèsent sur l’homme, je peux voir lesquelles sont absurdes et lesquelles sont inéluctables. Selon moi, une sorte de liberté est perdue pour toujours ou pour longtemps. C’est la liberté qui vient de la capacité de posséder son propre élément. Le poisson possède le sien, de même que l’oiseau et que l’animal terrestre. Thoreau avait encore la forêt de Walden – mais où est maintenant la forêt où l’être humain puisse prouver qu’il est possible de vivre en liberté en dehors des formes figées de la société ?
Je suis obligé de répondre : nulle part. Si je veux vivre libre, il faut pour l’instant que je le fasse à l’intérieur de ces formes. Le monde est donc plus fort que moi. A son pouvoir je n’ai rien à opposer que moi-même – mais, d’un autre côté, c’est considérable. Car, tant que je ne me laisse pas écraser par le nombre, je suis moi aussi une puissance. Et mon pouvoir est redoutable tant que je puis opposer la force de mes mots à celle du monde, car celui qui construit des prisons s’exprime moins bien que celui qui bâtit la liberté. Mais ma puissance ne connaîtra plus de bornes le jour où je n’aurai plus que le silence pour défendre mon inviolabilité, car aucune hache ne peut avoir de prise sur le silence vivant.
Telle est ma seule consolation. Je sais que les rechutes dans le désespoir seront nombreuses et profondes, mais le souvenir du miracle de la libération me porte comme une aile vers un but qui me donne le vertige : une consolation qui soit plus qu’une consolation et plus grande qu’une philosophie, c’est-à-dire une raison de vivre.
mardi 20 mai 2008
ça sent la pluie
Aujourd'hui après quelques semaines de beau temps, une légère pluie s'abbat. Je sors du bouleau et "ouahhh génial ça sent bon la pluie".
samedi 17 mai 2008
un sms pour demander "t'es où"
Au premier trimestre 2008, chaque français a envoyé en moyenne 43 textos par mois. C'est six de plus qu'au trimestre précédent, où la moyenne était déjà supérieure de six messages au trimestre d'avant. En un an, le nombre de SMS envoyés a grimpé de près de 40 %. Mais combien les textos rapportent-ils vraiment aux opérateurs ? Numerama a enquêté. Accrochez-vous.
En cette période de crise nationale du pouvoir d'achat s'ouvre celle de la chasse aux prix. Il faut tirer sur tout ce qui bouge. Prix des tomates au supermarché, coût du loyer, prix du sans plomb à la pompe... tout est trop cher. Mais il est un poste de dépense qui a véritablement explosé dans les foyers ces dix dernières années sans en avoir l'air : les télécommunications. Non seulement chaque famille doit avoir un abonnement à Internet et un abonnement au téléphone fixe (sauf à être en dégroupage total), mais en plus il faut désormais payer des forfaits de téléphonie mobile pour papa, maman, la grande soeur et le petit frère. Fini, le bon vieux téléphone familial de chez France Télécom. Et peu, pourtant, semblent s'interroger sur le prix des télécommunications, et en particulier sur le prix des SMS.
Nous avons donc pris notre plus jolie calculatrice et notre crayon à papier H2 taillé fin pour comprendre quel était vraiment le prix d'un SMS, entre celui qui est facturé à l'usager et celui qui est payé par l'opérateur pour le relayer. Selon nos calculs, les opérateurs réalisent une marge astronomique de plusieurs milliers de pourcents sur chaque SMS envoyé !
Tout d'abord, il faut comprendre ce que pèse un SMS dans l'infrastructure d'un opérateur. Chaque SMS envoyé est composé d'un maximum de 160 caractères, ce qui peut prendre jusqu'à 140 octets par message. Il faut ensuite y ajouter 27 octets d'informations d'entête du message (numéro du service, numéro de l'expéditeur, type de protocole, format d'encodage, date du SMS, etc.). Soit 167 octets au maximum, pour les messages les plus gros. Total qu'il nous faut multiplier par deux, puisqu'il faut envoyer puis recevoir le message : 334 octets. Arrondissons généreusement à 400 octets par message, puisqu'il y a probablement des frames supplémentaires spécifiques pour la communication.
Un méga-octets de bande passante (1.048.576 octets) peut donc véhiculer au minimum 2621 messages de 160 caractères. En France, le prix de base d'un SMS est facturé par les opérateurs environ 10 centimes d'euros (Orange et Bouygues Télécom proposent un forfait de 30 SMS pour 3 euros par mois, et SFR propose 30 SMS à 2,5 euros par mois). Soit environ 262 euros le méga-octets. A titre de comparaison, la NASA estime que la communication entre la Terre et le télescope spatial Hubble lui coûte environ 11 euros le méga-octets... soit 23 fois moins cher.
Mais allons plus loin. Selon les données fournies par l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP), les Français auraient envoyé au premier trimestre de cette année 6,7 milliards de SMS. Soit une moyenne de 2,23 milliards de textos par mois traités par les trois opérateurs mobiles, ou 833 messages par seconde. Ce qui représente collectivement 851 694 Mo par mois au maximum (rappelons qu'on se base sur l'hypothèse de messages qui font tous 160 caractères), soit un besoin moyen en bande passante de 2603 kilo-bits par seconde, soit 325 ko/s.
A un prix moyen de 10 centimes le SMS, les trois opérateurs télécoms ont gagné environ 223 millions d'euros de chiffre d'affaires par mois grâce aux textos. Mais combien l'envoie de ces messages leur coûte-t-il ?
C'est évidemment un secret jalousement gardé. Mais on peut se faire une idée de leur marge opérationnelle... en comparant ce qui est comparable. Combien est-ce que coûterait pour un particulier une bande passante mensuelle et bidirectionnelle de 325 ko/s par satellite, nécessaire au traitement de 2,23 milliards de SMS ? Pour se faire une idée, il faut aller voir les offres des FAI par satellite. L'un d'eux, Nordnet, propose une formule de connexion par satellite à 2 Mbps, à débit constant tant que l'on ne dépasse pas 1500 Mo dans le mois. Sachant qu'il nous faut 851.694 Mo par mois, il faudrait louer 567 connexions à 69,90 euros par mois pour traiter le même nombre de SMS que les opérateurs télécoms.
Ce qui fait une note de moins de 40.000 euros par mois, contre plus de 200 millions d'euros de chiffre d'affaires engrangés par les opérateurs.
Ce qui ramène le coût du SMS à.... 0,000017 euros l'unité... 5882 fois moins cher.
Forcément, on comprend mieux pourquoi l'arrivée de Free comme quatrième opérateur qui peut bousculer la concurrence fait peur aux trois autres... Ce qu'on ne comprend pas en revanche, c'est pourquoi le gouvernement qui prétend lutter pour le pouvoir d'achat vient de repousser le dossier à 2009.
(Cet article vous a plu ? Piratez-le, diffusez-le sur Facebook, ou parlez-en sur votre blog)
lundi 12 mai 2008
3h36
Dernière estimation du CSA (j'adore communiquer avec des chiffres) un français (vous, moi, nous) passe en moyenne quotidiennement 3h36 devant sa télévision (le truc qui fait du bruit et de la lumière).
3h36 tous les jours à rien foutre assis dans un fauteuil à se gratter les couilles et à se curer le nez.
Comment les gens peuvent supporter de s'imposer ça tous les jours sans répis. Imaginez le temps que des gens comme moi (et peut-être toi??) gagnent.
3h36 supplémentaires par jour pour:
_lire des livres et des mangas
_écouter que du bon son
_se promener
_penser à toi
_discuter avec les gens
_découvrir des arts nouveaux
_laisser courir son imagination
_faire du sport
_se créer des souvenirs
lundi 5 mai 2008
Flambée du pétrole
Aujourd'hui, le prix du baril bat un record tous les 3 jours, à se demander s'il ne devrait pas participer au JO de Pékin car il aurait toutes ses chances.
Eh bien peut-être est-il simplement dopé et ne veut pas y passer de test de dépistage.
Les gens qui amassent un max de billets avec le pétrole savent pertinemment que ce petit gagne pain aura une fin un jour et savent d'autant plus que ce jour se rapproche un peu plus au fur et à mesure qu'on le crame dans notre moteur.
Mais ils se sont aperçus d'une chose assez bizarre, qui est que quelque soit l'augmentation du prix à la pompe, les gens achètent malgré tout. Eh bien oui aucune solution alternative au pétrole n'existe et aucune n'est d'ailluers ni légale ni viable.
Désolé de vous l'annoncer mais non les biocarburants ne seront jamais le carburant du futur pour plusieurs raisons:
_ Pour pouvoir arriver à suivre la consommation actuelle de pétrole uniquement en biocarburant, 90% des surfaces cultivables mondiales devraient être occuper par des cultures dites énergétiques
_ Le biocarburant n'est pas non polluant. Il s'agit effectivement d'une énergie considérée comme renouvelable puisque tous le carbone rejeté lors de sa combustion est issu de carbone qui était initialement dans l'atmosphère. Oui MAIS, pour faire pousser tous ces tournesols et ces colzas, on utilise des engrais des herbicides et des pesticides, on génére donc des NOx (gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que son homologue pourtant plus célèbre le CO2) et on risque de polluer les nappes phréatiques et les cours d'eau un peu plus durement qu'ils ne le sont déjà.
Si vous attendiez cela comme solution pour l'avenir, alors désolé mais entre conduire et manger il vous faudra choisir
CCC
Vu récemment à la télé (enfin pour moi au zapping mais je me suis un peu plus renseigné pour pouvoir un peu plus m'énerver) promis juré (la télé c'est la boîte à connerie qui fait de la lumière et du bruit en quasi permanence chez vous)
Donc journal télévisé: il est 13h. Des millions de personnes regardent france 2 en se disant tiens c'est l'heure des infos (tout est relatif) et là, entre crise économique, tentions diplomatiques avec la chine (enfin économiques, ils veulent plus acheter chez carrefour alors hop on tend les fesses), grève des lycéens, comémorations de mai 68 (la même chose va-t-elle se reproduire 40 ans plus tard?? tremblez bourgeois), Manaudou qui se qualifie difficilement pour les JO, j'en passe et des meilleurs (l'éternel nouveau record du baril, devenu quotidien), le "journaliste" profite du fait qu'il parle du pouvoir d'achat des français (en berne) pour nous faire un petit reportage tire larme (attendrir le téléspectateur avant la fin du JT pour qu'il ne soit pas trop indisposé en regardant les pubs et n'associe pas la marque à des nouvelles négatives qu'il aurait pu voir dans les JT. Mais rassurons les publicitaires, ils sont débilisés depuis tellement de temps qu'associer deux idées ensemble leur est impossible)
Le reportage tire larme est introduit comme tel sur un ton compatissant (on a bien dit tire larme):
"Conséquence inattendue de la hausse des prix, de plus en plus de français délaissent leurs animaux de compagnie, ces derniers leur revenant trop cher"
La SPA se retrouve donc à commencer à manquer de place alors que d'habitude les gens les abandonne avant de partir en vacances soit un peu plus tard dans l'année.
Connerie monumentale, à l'heure où il y a dans le monde de plus en plus de conflits pour des raisons simplement alimentaires, en France on nous demande de pleurer pour des chienchiens et des minous qui ne vont plus recevoir l'amour de cette famille de RMIstes de l'Isere. On se croirait au Groland sauf que sur France 2 ils se prennent au sérieux.
C'est pourquoi, à partir d'aujourd'hui, quand vous voyez un chat, un chien ou même un vieux (problème des retraites) traverser la route sans regarder, ne vous en voulez plus de ne pas freiner. Accélérez même un tout petit peu. Le choc sera un peu plus violent et évitera des souffrances inutiles en tuant sur le coup.
Ceci est un communiqué du CCC le comité contre les chats
dimanche 4 mai 2008
JDM 2008
Malgrès une prog moins attrayante cette année, le vendredi soir les Wriggles et Alex Toucourt.
Je n'ai pas vu les Wriggles sur scène depuis qu'ils ont changé de formation et ne sont plus que trois aussi suis-je pressé de voir s'ils sont toujours autant dynamités à l'énergie.
Alex Toucourt en cadeau et pour le reste je pense que ça se passera au bar surtout pendant grand corps malade.
Coming soon
+ d'infos: www.jdm-festival.com/
mercredi 30 avril 2008
Joyeux Anniversaireuh
Bon c'est vrai c'est l'occasion de faire une fête mais on s'en tape.
Moi qui pensait que la mort de ce genre de chanteur était un bon signe, qu'on entendrait plus parler d'eux que ça serait cool, qu'on réécouterait de la bonne musique. Non.
Et le pire c'est qu'il faut se dire qu'on a pas fini parce que la mort de Claude François ça fait un moment qu'ils en parlent. La meilleure nouvelle au moins c'est qu'on aura pas à se taper la sortie d'un nouvel album. Mais du coup on va tourner en boucle sur les mêmes chansons, avouons qu'il est de mauvais goût de l'écouter chanter "je suis en vie", on a envie de se lever et de crier "naaaaaaannnnnnnnnn" et en fait non il est bien mort alors on se rassoit "ouuuffff"
Arretons de faire comme si il était un artiste majeur de la chanson française. Il n'a pas eu le temps de le devenir heureusement pour nous et ne pensez pas qu'écouter ses chansons va faire avncer la lutte contre la mucovicidose.
Bon en même temps fallait pas s'appeler Gregory. En France ça porte pas bien chance (oups désolé c'était volontaire).
Enfin bref sur ce il ne me reste plus qu'à dire:
Un nom pour la tournée
Seconde chanson du groupe "Accidents" en ligne sur youtube. Petit récapitulatif:
wild thing verion reggae/punk et making of
What a wonderful world version punk et making of
On cherche à commencer une tournée. On avait plusieurs noms sympas qui accrochaient plutôt pas mal. Florilège:
"Accidents sur les routes de France"
"Roulez bourrés la tournée des Accidents"
"Port de la ceinture obligatoire Accidents en live"
"Accidents en concert soutenus par la Prévention Routière"
Quelques autres idées mais c'est déjà trop... Listen music
mardi 29 avril 2008
Textes 28/04
Petit aperçu de ce que j'ai écrit hier
Il était une fois. Toutes les belles histoires commencent comme ça. Des histoires qui parlent de princesses qui vivent dans un château magnifique, qui rencontrent des princes charmants et qui vivent toujours heureuses à la fin.
Moi je n’ai rien d’une princesse. Je n’ai pas la chance de vivre dans un endroit luxueux et je ne suis pas tombée sur des princes très charmants. Alors si je devais vous raconter mon histoire, je dirais qu’il n’était pas une fois dans une ville française mais une fois qui aurait pu ne pas être dans n’importe quelle partie du monde, une jeune femme qui n’avait pas vraiment d’âge.
Il n’était pas une fois Anita vivant perdue au milieu de milliers d’autres âmes, certainement perdues également. Anita trouvait que ce monde n’avait rien de très féerique, rien de ces contes que sa mère lui lisait avant de dormir. Comme quoi on a commencé à lui mentir dès son plus jeune âge. Un jour, afin de fuir la neige qui tombait et commençait à la tremper, elle se réfugia dans une galerie d’art où avait l’air de se tenir un vernissage, et où elle n’avait visiblement pas sa place au milieu des convives.
En voyant le regard choqué de ces « gens de la haute » qui n’éprouvaient aucune considération pour cette jeune femme, qui n’était nullement habillée pour l’occasion, qui dégoulinait sur le parquet et qui en plus sauter sur les petits fours, elle décida de céder à l’insistance générale et à se faire plus discrète.
Il est vrai qu’elle portait un vieux jean assez délavé, qu’elle n’avait pas enlevé son bonnet bien qu’il fut mouillé et qu’il lui couvrait tout le crâne ne laissant dépasser que quelques mèches brunes, et qu’elle faisait assez tache dans le paysage.
Elle se mit à louvoyer dans la galerie, faisant semblant d’admirer quelques tableau afin de justifier sa présence. Alors qu’elle était arrêtée devant une toile depuis un moment, un homme s’approcha d’elle.
Il avait une dizaine d’année de plus, il portait un costume mais pas de cravate. Lui non plus n’avait pas l’air d’avoir sa place au milieu de tous ces gens.
_ Qu’en dites vous ?? dit-il.
Après un faux instant de réflexion, Anita répondit :
_ Je dirais passablement moche. Et vous ??
_ Je n’aime pas non plus.
_ Ah non ?? Pour quelle raison ??
_ Les couleurs sont fades, les mouvements n’existent pas, Les détails sont trop appuyés… Mon avis serait que lorsqu’un artiste est passionné, il peut peindre des centaines et des centaines de tableau avant d’arriver à créer une œuvre émouvante de beauté. S’il a les bonnes relations, cela peut lui faire très vite un nom. Une fois cela accompli, peu importe s’il expose des toiles qu’il n’aime pas. Tout ces gens trop friqués vont vouloir tout acheter pour se faire mousser devant leurs amis mondains et dire qu’ils vous adorent juste pour ne pas passer pour quelqu’un qui n’a pas de goût.
_ Oui c’est bien ce que je disais c’est moche.
Il sourit
_ Puis-je savoir ce qui vous a amenée ici Mademoiselle ??
_ Il neige et je cherchais un endroit où me mettre à l’abri en attendant une accalmie. En plus, elle chuchote, les petits fours sont gratuits. Et vous on vous a trainé ici ??
_ En quelque sorte oui vous voyez l’homme en blanc au fond de la pièce ??
Anita se retourne et aperçois un homme en costume blanc, avec une cravate rouge, une barbe noir et chauve.
_ C’est mon meilleur ami. C’est lui qui tient cette galerie. Il vend tous les tableaux qui sont exposés ici.
_ Et vous êtes ici parce qu’il vous a invité ??
_ Pas vraiment si je n’étais qu’invité je ne serais pas venu, je ne supporte pas ces gens. Mais Antoine, mon ami, pense que si l’artiste vient parler aux clients, les tableaux se vendront mieux.
Elle comprend alors qu’elle est face au peintre.
_ Ce sont vos toiles ?? Oh je suis désolée je ne voulais pas dire ça, je…
_ Ne vous inquiétez pas je vous l’ai dit, moi non plus je ne les aime pas. D’ailleurs je ne vends que les tableaux que je n’aime pas. En vous voyant je me suis doutée que vous n’étiez pas là pour faire de beaux compliments à l’artiste. Je savais que vous donneriez votre véritable avis et je vous en remercie. Ca me change. Vous avez répondu sans réfléchir.
_ Vous allez me vexer.
_ Non, non, vous avez donnez votre premier avis instinctivement, en toute sincérité.
Anita est quelque peu gênée et sent les regards des autres convives se faire insistant.
_ Je crois que notre discussion fait des jaloux et mon ami me fait signe. Vous m’excuserez je vais devoir être condescendant avec ces ploucs pour les prochaines heures. Si on vous le demande, dites que vous êtes mon invité.
_ Je vous remercie.
_ Mais c’est moi qui vous remercie. Votre présence m’a apporté une bouffée d’oxygène ce soir. J’aurai plus de facilité à supporter leur mensonge et leur égocentrisme. Je suis heureux d’avoir fait votre connaissance. A bientôt peut-être.
Il s’éloigne. Autour d’Anita, les regards se dissipent peu à peu. En regardant à travers la baie vitrée, elle remarque que dehors, la neige tombe au ralenti. Elle se décide à partir. Avant de passer la porte, elle se tourne vers un comptoir et demande :
_ Excusez moi. Vous travaillez ici ??
_Oui Mademoiselle, répond le jeune homme.
_ Quel est le nom du peintre qui expose ??
_ Il s’agit de Monsieur François Duquet Mademoiselle.
_ Je vous remercie.
Elle s’éloigne et en arrivant près de la statue se trouvant au centre d’une place à proximité de la galerie, elle est rattrapée par l’employé de la galerie.
_ Excusez moi. Mademoiselle ! Mademoiselle ! Monsieur Duquet m’a demandé de vous donner ce parapluie et m’a chargé de vous dire qu’il aimerait vous revoir si cela était possible.
Il lui tend le parapluie.
_ Dois-je lui donner une réponse ??
_ Dites-lui… que j’y réfléchirai.
Elle se retourne et s’éloigne.
Qu'en dites vous?? Bien pas bien ce n'est qu'un début alors ne me dites pas "c'est nul il n'y a pas d'intrigue" ou encore "il se passe rien où est l'interêt??" Une bonne partie du développement se trouve dans ma caboche. Il me faut juste du temps.
De la musique et du bruit
Parfois lorsque vous écoutez avec attention les paroles d'une chanson, vous vous dites "merde mais c'est exactement comme ça que j'ai vécu tel ou tel chose." Du coup chaque fois que vous entendez les premiers accords, vous reconnaissez la chanson et vous êtes irrémédiablement envahi par la nostalgie.
C'est pour ça que j'ai toujours préféré les artistes français malgré tout et aujourd'hui encore je découvre plein de groupes géniaux qui savent faire passer des choses dans leurs chansons avec une intensité et une justesse impressionnante
A l'écoute en ce moment: Benoît Dorémus, Renaud, Babylon Circus, Mes Souliers Sont Rouges, La Ruda, Les 100 Grammes de Tête, Karpatt, Noahidy, Les Wriggles, Blankass, Baobab, Root'secours, Matmatah, Les Ongles Noirs, Dionysos... J'en oubli des dizaines mais à chacun de creuser un peu...
pix: fête de la musique 2007 => Nancy
lundi 28 avril 2008
observer les gens
Ainsi, l'être humain moyen se sent mieux après avoir vu ces images. Il se dit ainsi qu'il a la chance lui d'être exploité dans une grosse multinationale plutôt que d'être au chômage et pense qu'il a de la chance d'habiter en France où la vie vaut quand même mieux d'être vécue qu'au Zimbabwé.
Autre aspect voyeur la manière dont les gens se régalent à s'informer sur la vie privée des stars. Comme-ci le divorce de Brad Pitt et Jenifer Aniston allait rendre l'un plus mauvais acteur et du jour au lendamain transformer l'autre en autre chose que Rachel Green.
Il suffit de voir ce que ça a fait à des personnes simplement détruites par le star system l'exemple le plus d'actualité étant Britney Spears. Enfin à part savoir que les médias se sont acharné sur elle je ne sais pas grand chose mais on dirait qu'ils n'attendent tous qu'une seule chose c'est qu'elle finisse par se suicider. Comme ça, ça boostera les ventes des magazines débiles comme choc paris match, j'en passe et des moins bons.
Jusqu'ici je n'avais de cesse de critiquer ces personnes qui étaient heureuses en voyant ce genre d'images à la télé ou qui lisaient ce genre de magazines.
Mais il est vrai que j'ai moi même mon petit côté voyeur et je m'en rends compte depuis que je prend le tram tous les jours pour aller bosser.
Parfois comment faire autrement que d'écouter la conversation de la fashion qui glousse à haute voix dans son portable, trouver ce petit couple de 32 ans à eux 2 mignon mais ridicule parce qu'il considère être ensemble pour la vie et vont changer d'avis dans 3 semaines, observer cette jolie fille assise dans le fond les cheveux sur les yeux mais le sourire aux lèvres, ce geek qui lie le 232e volume de naruto....
Oui c'est vrai qu'observer les gens est agréable et fait passer le temps. Mais surtout, ça vous évade de votre propre vie.
Création
Que ce soit la plus belle chanson du monde, un film un roman, une bande dessinée...
La création n'est elle pas le propre de l'homme?? L'imagination, la capacité d'imaginer des mondes totalement irréel, d'imaginer des histoires terre à terre mais qui ne se produiront jamais.
Aujourd'hui j'ai pris ma plus belle plume, je me suis mis au bord de ma fenêtre, un cahier sur les genoux, un cendrier à côté, une inspiration qui me titillait.
Avec un peu de chance ça fera un joli court métrage quand j'aurais une DV, pour l'instant je vous donnerait un aperçu juste pour vous mais attention copiright.
samedi 26 avril 2008
Echantillon de musique
Encore faut-il pour cela savoir ce qu'est la bonne musique et qui en a la prétention?? Eh bien moi haha.
Bon c'est facile à dire je suis loin d'avoir la culture musicale infuse mais qui peut dire sérieusement que Christophe Willem possède une voix fantastique?? Un sourd oui peut être mais je suis certain que Beethoven aurait eu peu de mal à déclarer que les gens qui ont fait les émissions de Télé Réalité sont rarement des artistes.
Le but de ces programmes étant de trouver des personnages plutôt que des artistes. Ils n'écrivent pas leurs propres paroles, ils composent rarement la musique, ils chantent rarement juste, et ils sont intronisés star. Et feraient mieux de réussir à vendre 5 millions d'albums si ils veulent pouvoir faire un numéro 2. Or la musique reste un élément de culture et la culture n'a pas pour but de faire des profits.
Les vrais artistes sont ceux qui connaissent la scène mais pas celle qui se trouvent en face d'un minimum de 15000 personnes. Ce sont ceux qui font de la musique qui leur plait réellemnt et non pas de la musique qui va plaire aux auditeurs.
Si vous aussi vous n'avez pas les oreilles mal accordées, souvenez vous de ceci:
Grégory Lemarchal est mort, envoyez le lien de cette article à 10 personnes et Magali mourra aussi
Think geek
Pour les plus noobs d'entre nous, laissez moi vous expliquer du mieux possible.
Le LAN est en fait une période durant laquelle 6 geeks finis se réunissent dans une pièce de 20 m², branchent leurs ordinateurs en réseau, et voient le temps s'arrêter pendant 3 jours durant lesquels ils ne décrochent pas la tête de leur écran.
Le vice est tellemnt poussé que même pour communiquer (alors qu'ils sont dans la même pièce) ils utilisent la kdx box en créant un chat.
Vous votre mission est d'infiltrer ce groupe tous les soirs après le boulot et les inciter à décrocher 10 minutes le temps de manger. Ayant un côté geek, vous êtes malgré tout attiré par ces roquettes qui fusent sur Unreal Tournament, mais vous n'avez pas le language adéquatet vous entandez "ouah le GG" ou encore "UhU" "WTF" et comme vous le voyez ils utilisent un language codé.
Mais bon après trois jours, si ce n'est un léger décalage dans le temps (un repas de midi à 17h sans que ça vous paraisse bizarre), le geek a l'air capable de retrouver un milieu naturel (enfin urbain quand même) sans se dire que la résolution est quand même vachement bien et que pour un jeu auquel 6.5 Milliards de personnes jouent il n'y a pas l'air d'y avoir trop de ping.
What the hell the sun is shining
Après un long temps de merde les beaux jours reviennent signe de barbecue, de soirées autour d'un feu, de gratte acoustique, d'apéro et de promenades.
Je me suis donc retrouvé AFK (away from keybord merci les geek) pendant cette semaine. Je repasse donner mon humeur: j'ai pas regardé la télé et n'ai lu aucune info sur le net je me porte donc très bien, je vous remercie de me poser la question.
Demain répétition avec les accidents again.
-2 semaines avant les JDM 2008 avec les Wriggles.
Aujourd'hui je vais tenter de mettre deux trois articles: seul soucis comme vous l'avez lu: (oui je sais j'avais déjà mis des : et alors) trouver de quoi parler.
Ne vous inquiétez pas je vais bien trouver
vendredi 18 avril 2008
Environnement magazine
Objectif de cette rencontre: dialoguer et s'engager sur le problème du changement climatique (on n'a plus de saison de nos jours)
Alors que la France vient de dire oui à la culture OGM (alors que 8 français sur 10 seraient plutôt contre) elle cherche à dire non au CO2 qui est pas beau et vilain, en rappelant que l'union européenne avait préconisé une diminution des émissions mondiales annuelles de 50% pour 2050. Hors ça ne peut pas se faire comme ça du jour au lendemain (quoique la hausse du prix du baril fait réfléchir à deux fois avant de prendre sa voiture) et pour baisser il faudrait déjà qu'elles cessent d'augmenter. Entre 1990 et aujourd'hui, l'émission des USA a augmenté de 16%.
Les USA donc (facile la transition) avec leur Super Président (comme Super Man mais sans les collants) qui a déclaré mercredi (la veille de cette rencontre donc) qu'il "envisageait" un plafonnement des émissions pour 2025 alors que l'UE elle pour 2020 a pour but d'avoir réduit ses émissions de 20% minimum.
Comprenons ensemble ce que ça veut dire. D'ici 2025, la croissance des émissions américaines va augmenter encore et seulement à ce moment là, ils diront stop (pas plus haut que le bord). Mais combien de temps mettront-ils ensuite pour diminuer ces émissions??
Heureusement, les acteurs de ce meeting ont bien entendu dénoncé cette offre qu'ils jugent décevante et pour cause comment expliquer à tous ces pays en développement qu'il leur faut intégrer des quotas de pollutions quant à côté vous avez les Etats Unis qui disent "fuck off everyone" et qui polluent allègrement pour faire des bénéfices et se gaver de Bigmac.
Mais rassurons nous car M. James Connaughton (principal négociateur américain pour l'environnement) a expliqué qu'il fallait être réaliste et prendre des engagements qu'on pourrait tenir. Autrement dit: pourquoi on se casserait le cul?? si on se fixe un objectif moins dure ça sera plus simple..... clap clap clap (ça c'est des applaudissement)
Et de renchérir sur le fait que l'action du seul monde développé ne suffira pas (là il vise la Chine). Autrement dit: quand tout le monde le fera et qu'on aura plus le choix, on y pensera.
Un espoir: en Novembre les Américains votent. Cela va-t-il changer beaucoup de choses?? A vrai dire, une campagne américaine c'est encore plus de fausses promesses et de bonnes intentions que lors d'une campagne en France alors dur de savoir si oui ou non ça peut faire évoluer les choses.
Amèrement
I just can't wait
Le sport c'est le respect et le partage
"Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis"
C'est officiel le groupe des supporteurs les Boulognes Boys est maintenant dissous.
Avant de dire que il n'y a que des cons chez les supporteurs de foot et machin et bidule, j'aimerai juste vous demander si vous n'avez jamais joué à un jeu ou pratiqué un sport?? J'imagine que si. Et n'avez vous jamais taquiné vos adversaires, gentillement biensur mais en vous moquant quand même?? Si également.
Voilà où je voulais en venir: pour moi cette banderole est une très bonne vanne de la part des parisiens, mais il ne fallait surtout pas s'attaquer à ce film qui allait toucher près de 1 français sur 3 (ouf je suis un des deux qui reste). D'autant plus qu'avec l'agitation qui règne ces temps ci dans le monde sportif, concentrer l'attention médiatique sur cet évènement était une occaz' rêvée.
Rappel: le 23 février 2008 Lyon-Metz: un groupe de supporteurs du FC Metz "la faction Metz" fait le salut nazi, crie Heil Hitler et entonne des chants nazis. Qui en a entendu parler?? Pourtant est-ce plus ou moins grave que "l'affaire de la banderole"??
En conclusion cessons d'être manipulés et cherchons les vrais infos (celles qu'on nous cache) et prenons cette banderole avec humour. Et comme l'ont dit les guignols la meilleure réponse à cette banderole aurait été:
"Yepes, Rothen, Mendy: Bienvenue en ligue 2"
Très bonne vanne ça aussi.
jeudi 17 avril 2008
It could have been Narcisse
Emmerdeurs
Sol - Mi mineur - La mineur - Ré 7
Sol - Mi mineur - La mineur - Ré7
...
Mais non, mais non ce n'est pas
Une chanson monotone
...
Sol - Mi mineur - La mineur - Ré 7
Sol - Mi mineur - La mineur - Ré 7
...
Mais moi je connais une chanson
Qui énerve les gens
...
Singing it again and again , starring at the people going out of control. Yes but we do enjoy with that my Lord so if you hear this song, just keep cool and come singing with us, becoming our friend.
C'est malin
What a Wonderfull world
Gratte/chant: Clovis
Batterie: Gaoul
Basse/fauuses notes: Vince
Moi au cadrage (à l'appareil photo c'est naze vivement la DV)
Le groupe: Accident
Pourquoi?? La première reprise du groupe était Wild Thing version reggae. Une version qui donne plutôt bien et en fait aucun des musiciens n'écoute de reggae c'est ça qui est drôle (y a que moi en fait) et on c'est tapé un petit trip quand ils ont voulu reprendre hey joe en reggae on s'est dit "si on faisait un groupe qui ferait que des reprises reggae et qui s'appellerait Accident, quand on sera célèbre et qu'on nous demandera pourquoi on fait du reggae on pourra dire "nan mais en fait on avait plus de tabac mais on était stressés et tout je vous jure c'est un accident on a tout fumé pure mais on a pas fait exprès"
Je sais, ça a pas l'air drôle mais faut l'avoir vécu pour comprendre, même moi je trouve pas ça spécialement drôle maintenant; mais le nom lui est resté.
Elle
Oui c'est vrai j'ai toujours été misogyne
Oui c'est vrai j'ai toujours été narcissique
Oui c'est vrai j'ai toujours eu TROP confiance en moi
Tu reviens me voir demain?? J'ai envie de quelqu'un avec moi je te réserve la place??
mercredi 16 avril 2008
the show will go on...
Je ne vais pas abandonner après moins d'une journée. Seulement, pour aujourd'hui je ne me sens pas prêt. C'est vrai un blog tout vide comme celui là j'ai peur de ce que je peut mettre dedans je pourrais l'abîmer.
Alors comme je n'ai aucune photos sur moi pour l'illustrer et que je n'aime pas mettre que du texte, je continuerai demain lorsque j'aurai de quoi décorer
En attendant j'ai découvert qu'on pouvait lancer des sondages sur blogspot. Lisez jusqu'à la fin vous en trouverez peut être un...
Blogosphere
China
Moi
Donc à propos de moi:
Pseudo: Lagach
Birthday: 19 juillet 1987
Où j'habite??: Après avoir grandi à Jarny j'ai étudié à Nancy et je suis sur le point de me retrouver à Metz
Etudes??: DUT Génie Chimique et Génie des Procédés parce que y a deux fois génie et que ça me donne l'air intelligent, puis une licence pro protection de l'environnement spé eau, mesures et procédés
Yeux: bruns
cheveux: que personne n'y touche
lunettes: yes i'm blind
Style: aucun c'est beaucoup plus simple
Lieu de vacances: partout ou nulle part fonction des envies
Musique: de Renaud à Led Zeppelin en passant par les Petites Bourrettes ou Noir désir, bref rien de cohérent l'un dans l'autre mais que de la bonne musique
Un pays à visiter: le Québec pour ses paysages, ses jolies filles, ses cowboys fringants, et sa façon de parler
Cinéma: Je peux donner la même réponse que pour la musique: de Claude Zidy à Spielberg en passant par Sautet ou Sam Mendes
Un truc intéressant: nan à part ça pour en savoir plus ou pour mieux comprendre, je préconise le temps. Eh oui car il n'y a qu'avec le temps que ce blog va fleurir d'article et il n'y a qu'à travers ces articles que vous pourrez juger de:
1-il a l'air d'avoir des trucs intéressant, il regarde des bons films, écoute de la bonne musique et tout
=> Vous obtenez le grade de lecteur diplomé
2-C'est quoi ce blog c'est naze. Y a pas une seule photo de voiture et il écrit les mots en entier. Bouffon va
=> Vous obtenez le grade de lecteur qui s'est perdu. Pour retrouver votre chemin cliquez sur la croix en haut à droite (zindows) ou bien sur le rond rouge (macfans)
Au commencement
Si vous perdez votre chemin et que cela vous a conduit ici n'hésitez pas à me faire part de votre présence mais n'hésitez pas non plus à rester simple spectateur si c'est ce que vous désirez.
Looking for inspiration